We've got a situation! [Marcus & Archie]

ARRIVEE : 26/03/2020 MESSAGES : 119

We’ve got a situation!

Marcus & Archie

J’avais promis à Hayley que je parlerais de la menace Liberty Abbington avec Marcus. Du coup, j’avais laissé Charline au bureau. C’était la première fois que je donnais les clés de mon bureau à quelqu’un, ça me faisait un peu bizarre. Mais je lui faisais confiance de toute façon, elle savait exactement ce qu’elle devait faire. Le plus simple pour voir Marcus, c’était de me rendre à la base de l’EDU. Je détestais cet endroit et je m’y rendais toujours le moins souvent possible mais c’était pour Hayley. Et je ferais tout pour Hayley. Je n’étais pas à mon aise ici, j’espérais que j’allais rapidement tomber sur Marcus ou alors sur Dawn qui pourrait m’indiquer où Marcus se trouvait… Bon, aucun des deux en vue. Pitié dites-moi que Marcus est dans son bureau. « Marcus ? » J’étais rentré dans son bureau sans frapper à la porte. En fait avec lui, c’était peut-être pas une bonne idée parce qu’il y avait encore des chances qu’il soit en compagnie du femme et… non, pas besoin d’imaginer ça. Au moins il était seul, c’était déjà ça « Je te dérange pas ? Je comprends pas comment tu fais pour travailler ici. Enfin pas spécialement ton bureau mais tout ce bâtiment quoi. » En fait cette base et tous ces hommes qui s’entraînaient, ça me rappelait de mauvais souvenirs. Et puis je n’aimais pas du tout la violence. Donc je n’étais vraiment pas à ma place. « T’as pas un truc à boire pour moi ? Quelque chose de fort, si possible.» Je ne savais pas très bien comment aborder les choses. « Bon, je ne viens pas uniquement pour voir ta belle tête. Bien que ça fait longtemps qu’on s’est pas vu parce que j’ai beaucoup de boulot et puis nouvelle assistante. Enfin bref, je te passe les détails. » Par où commencer ? « T’as fait fort avec ta nouvelle conquête. » Il allait comprendre non ? « Hayley est venue me parler. On a pas eu l’occasion de rentrer dans les détails parce que Charline était là, Charline, c’est ma nouvelle assistante. Mais en gros, Haley m’a raconté que tu avais couché avec la femme de cet enfoiré de prof qui l’a mise enceinte de Melody. Jusque-là, tu le sais vu que c’est toi qui est allé lui dire. Mais putain Marcus, ça fait longtemps que j’avais plus vu Hayley comme ça. Elle était vraiment énervée. Elle est allée parler à Abbington. » Elle n’aurait jamais dû, elle aurait directement dû venir nous en parler à nous, mais je comprenais qu’elle se soit posé des questions. Et de toute façon, c’était trop tard. « Abbington ne sait pas qui est réellement Hayley mais elle est anti-gouvernement. » Bref, elle nous déteste tous. « T’as un don pour les choisir hein. Vivement que tu te mettes en couple avec Dawn et que t’arrêtes les conneries. » J’avais dit ça pour le charrier. On était comme ça, on se connaissait par cœur et on avait l’habitude de se lancer des blagues et des petites piques. « Je sais pas quoi faire. On a tous merdé sur ce coup-là. Tu sais qu’Abbington est juge dans mon tribunal ? Je l’ai recrutée parce que c’est une des meilleures. Aucun de nous ne s’est rendu compte de qui elle était réellement quoi. Ah oui et attends, elle a une fille du même âge que Melody. Jusque là, je crois que tu le savais aussi. Mais apparemment, elle a dit à Hayley qu’elle a fait exprès de tomber enceinte quand elle s’est rendu compte que son mari avait quelqu’un d’autre. Juste pour qu’il revienne près d’elle. » Je supposais qu’il n’y avait pas besoin que lui dise noir sur blanc que Liberty avait couché avec lui pour obtenir des infos sur la mort de son mari. Marcus avait ses défauts mais il n’était pas bête. « Bref, je ne sais pas ce qu’on peut faire vu qu’on ne peut pas la faire disparaître comme ça. Les gens qui travaillent pour moi sont respectés, et les juges, ce n’est pas n’importe quoi. » En fait, je devais quand même avoir l’air fort perturbé avec toute cette histoire parce que je détestais qu’on touche à Hayley. Je détestait qu’on touche à mes meilleurs amis. Et je ne savais vraiment pas quoi faire… Je me rendis compte que je n’avais même pas demandé à Marcus comment il allait. « Et toi, ça va sinon ? Rien de neuf dans ta vie ? Toujours pas fait le premier pas avec Dawn ? » Ces deux-là, ils étaient incroyables. Quand allait-ils comprendre qu’ils devaient se lancer ? Enfin je pouvais bien parler, moi, je ne valais pas mieux vu que je ne me lançais pas avec Charline non plus… Mais ce n’était pas pareil, si?

☾ ANESIDORA

ARRIVEE : 11/05/2020 MESSAGES : 20

We've got a situation!

Archie & Marcus

Marcus, cet hyperactif né. Plutôt du genre à vadrouiller un peu partout, il n'est pas du genre à rester au même endroit après un certain temps. Alors c'est bien rare de le trouver dans son bureau, à la base de l'EDU. Ne s'y rendant qu'en dernier recours ou si nécessité il y a, il n'aime pas s'y enfermer. Et encore moins s'y enfermer seul. Et pourtant, c'est bien là que Marcus se trouve aujourd'hui. Pour une fois il ressent le besoin de s'y retrancher un peu. Pour réfléchir entre autre. Sans aucune autre compagnie que la paperasse qu'il s'évertue à laisser s'accumuler jour après jour sur son bureau. Contrairement à Archie, Marcus n'a pas d'assistante. Du moins, pas pour ranger tout ce bordel... D'ailleurs, il n'est même pas sûr d'être capable de laisser une autre personne que lui-même toucher à ce foutoir pourtant organisé. Enfin, selon lui.

Alors il est là, complètement avachi dans son siège, les pieds reposant sur un petit coin libre du bureau. Il tire sans ménagement sur sa cigarette alors que ses yeux sont perdus dans le vide. Il est complètement ailleurs, Marcus. Son esprit divague et, comme bien souvent, ses pensées finissent par être concentrées sur la même personne. Dawn. Alors que des bribes de leur dernier échange plutôt houleux lui reviennent, la porte de son bureau s'ouvre à la volée. Il sursaute presque, Marcus, parce qu'il n'a pas l'habitude d'avoir de la visite sans que ce ne soit prévu. « Archie » Il se reprend vite, le blond, quand il reconnaît son meilleur ami qui passe l'embrasure de porte. « Disons que j'ai pas vraiment le choix... mais ça va, c'est pas si mal que ça. Si tu venais plus souvent, tu finirais par t'y faire toi aussi » Puis il se lève, écrase son mégot dans le cendrier et s'étire. S'il a quelque chose à boire ? Bien sûr. Il n'est jamais à court, Marcus, et c'est un peu une question bête quand on sait que certaines femmes ont l'audace de se pointer ici dans le but de lui offrir un verre ou deux pour l'amadouer alors que clairement, il n'en a pas besoin. « Je peux te proposer un vieux whisky écossais. Une pépite... » Sortant deux verres d'une petite commode non loin du bureau, il les rempli du liquide ambré et en apporte un à son meilleur ami. « Une assistante, hein ? Si par détails tu sous-entends la couleur de sa petite culotte, je trouves ça dommage de les passer » Il a un sourire malicieux collé aux lippes, Marcus. Il avait entendu parler de cette assistante et n'allait pas se priver se taquiner Archie à ce sujet s'il en avait l'occasion.

Mais son sourire, il le perd assez vite le blondinet quand Archie aborde un sujet nettement plus glissant. Liberty Abbington. « Oh. Cette conquête ouai. » Il se gratte le menton tout en soupirant. « Je savais qui était ce type vis-à-vis d'Hayley, mais clairement j'ignorais qu'Abbington était son épouse... » Il regarde par terre Marcus, buvant une gorgée de whisky de temps à autre. « Tu le sais bien, Archie, que je ne pensais pas faire de mal à Hayley en couchant avec Abbington. » Marcus est sincère. S'il avait su qui était réellement cette femme, il aurait même évité de se retrouver dans la même pièce qu'elle. Et puis un léger sourire moqueur étire les lèvres du blondinet quand Archie lui fait comprendre qu'Abbington est anti-gouvernement. « Ça je l'ai bien remarqué Archie. Elle s'est retrouvée bien conne quand elle a compris que je n'allais pas péter un mot... » Saloperie de femme fouineuse. Ce n'était pas la première fois que Marcus se retrouvait dans ce genre de situation au pieu, mais Liberty s'était montré particulièrement insistante et coriace. « Putain ouai... » Marcus s'apprête à boire une nouvelle gorgée de whisky mais il éloigne vite son verre pour rattraper la connerie qu'Archie comprendra forcément de travers. « Pour les conneries hein. Parce que Dawn et moi c'est... » Il ne continue pas sa phrase, Marcus, mais ne retient pas non plus cette petite moue qui s'empare de ses lèvres. Il laisse sa phrase en suspend parce qu'il ne sait pas quoi dire, parce qu'il s'y perd aussi. Dawn et lui c'est impossible ? Sans doute. Une mauvaise idée ? Peut-être. Pourtant il a déjà envisagé ce scénario. Secrètement. Et cette idée lui plaît, c'est vrai, mais pourtant il ne se bouge pas et reste passif. Préférant sans doute ce jeu entre eux qui dure depuis si longtemps, depuis trop longtemps pour que ça change.

Marcus met de côté ces pensées et se concentre à nouveau sur Archie qui continue son récit. « C'est quoi cette femme ? » Il boit la fin de son verre d'une traite, se pince l'arête du nez et soupire. « Et Hayley ? Comment elle gère toute cette merde ? » Et ce n'est pas peu dire de qualifier cette situation de merdique. « Tu sais ces gens sont peut-être respectés, mais ils ne sont pas forcément aimés de tous par contre. Enfin je dis ça, je dis rien. Je n'ai jamais été à la place ou proche d'un mec qui a été jugé trop sévèrement... » Il regarde son meilleur ami, ne rentrant pas plus dans les détails. Si Archie souhaitait réellement se débarrasser d'Abbington, il comprendrait le sous-entendu de Marcus. Puis il lâche un petit rire nerveux le blondinet. Il semble que rien ni personne ne voulait voir Marcus penser à autre chose ou à quelqu'un d'autre que Dawn. « Hé, vous vous êtes passés le mot ou quoi ? Je pourrais te demander la même chose pour ton "assistante" Arch' ! » Il tente de garder un air sérieux, Marcus, mais ne peut retenir son rire après avoir insisté sur le mot "assistante".

EXORDIUM.

ARRIVEE : 26/03/2020 MESSAGES : 119

Le bureau de Marcus ne ressemblait à rien. Je ne comprenais pas comment on pouvait travailler dans un tel foutoir. Mais bon, je présumais qu’il ne devait pas y passer beaucoup de temps. « Et quoi ton bureau, c’est ça le secret pour attirer les femmes ? Un bordel pareil ? » Sérieusement, il n’avait pas envie de ranger tout ça ? Comment pouvait-il s’y retrouver là-dedans. J’avais envie de commencer à ranger moi-même mais je m’abstins. Je n’étais pas là pour ça et Marcus n’aimerait pas que je touche à ses affaires. S’il avait eu l’air étonné de me voir, il s’était vite ressaisi. « Ne sois pas déçu mais je ne tiens pas à venir ici plus souvent. D’ailleurs la prochaine fois, je te donne rendez-vous à la Tour dans mon bureau. Il n’y a pas photo. » Je savais qu’avec lui, je n’avais pas besoin de mâcher mes mots et c’est notamment ce que j’aimais bien. On se connaissait tellement bien qu’on n’avait pas besoin de faire semblant ou de chercher à adoucir nos propos. Pas besoin de se prendre la tête. Je pris le verre de whisky que Marcus me tendait. Ca aussi, c’était quelque chose que nous avions en commun, notre goût pour le whisky. Je ne doutais pas que le sien serait encore meilleur que celui que je cachais dans mon bureau. Il venait de parler de Charline. Je pris une gorgée avant de lui répondre. « Je vois que les nouvelles vont vite. Mais Charline et moi, Nous n’en sommes pas encore là, Marcus. Et je te préviens qu’elle est chasse gardée. Pour une fois, je t’en prie, n’essaye même pas de l’ajouter à ta liste de trophées. » Je ne lui avais jamais tenu des propos pareils à propos d’une femme, mais là, il fallait que je pose clairement mes limites même si je voulais croire que Charline ne se laisserait de toute façon pas amadouer.
Quand j’eus mentionné Abbington, Marcus redevint sérieux, même un peu embêté ? Difficile à dire. Ce n’était vraiment le genre de Marcus de revenir sur le passé. « Je sais très bien que tu ne pensais pas faire de mal à Hayley et en soi, tu la connais, elle n’est pas du tout fâchée sur toi. C’est juste que… il fallait quand même le faire quoi. Il fallait que tu tombes sur cette femme. » Comme si cette histoire n’était déjà pas assez compliquée. Et puis, évidemment, il avait fallu qu’Hales aille voir de ses propres yeux à quoi ressemblait Abbington. Ca ne m’étonnait pas d’elle, mais j’aurais quand même préféré qu’elle me le dise avant. Ainsi, j’aurais pu la mettre en garde et essayer de la persuader de ne pas y aller. Bon, de toute façon, le mal était fait… « Oui elle n’a probablement pas compris à qui elle avait à faire. » Heureusement qu’on savait qu’on pouvait faire confiance à notre Marcus parce que je me doutais bien que ce n’était pas la première fois qu’une femme l’approchait pour obtenir des informations… Ça m’arrivait même régulièrement à moi aussi, mais je n’allais pas aussi loin que Marcus et nos réputations nous précédaient. Elles savaient donc auprès de qui s’adresser. Mes limites étaient très strictes. « Dawn et toi c’est quoi ? » Je fis un petit sourire en coin. J’adorais l’ennuyer, donc je voulais qu’il finisse sa phrase. Il allait bien falloir un jour qu’il se rende compte qu’ils étaient faits l’un pour l’autre… Mais bon, ils étaient grands assez pour s’arranger tous les deux. Ce n’était pas à moi de me mêler de leurs affaires.
Marcus avait l’air inquiet pour Hayley. « Je ne connais pas Abbington. Tu la connais mieux que moi, mais je ne l’aime pas en tout cas, ça c’est clair. Personne ne peut faire de mal à notre Hayley. » Comment elle gérait ? « Hales gère encore plutôt bien, tu sais bien elle. Mais ça faisait longtemps que je ne l’avais plus vue ainsi. Elle était vraiment énervée. Et ça a quand même fait remonter à la surface quelques mauvais souvenirs. » Il y avait de quoi en même temps. Marcus trouvait donc qu’on devait laisser faire la justice par quelqu’un qu’Abbington avait condamné ? J’avais arqué un sourcil. Il savait bien que je faisais toujours tout selon les règles. Avait-il raison sur ce coup-ci ? Je détestais qu’on touche à Hayley, mais il y a une certaine ligne que je n’étais pas prêt à franchir. « Tu sais bien que ce n’est pas avec moi qu’il faut discuter de choses ainsi, Marcus. Hales passera toujours avant tout, mais tant qu’Abbington ne nous compromet pas réellement, je ne peux rien faire. » Si lui le voulait, qu’il en discute avec les autres, moi, je ne voulais rien savoir. Il m’avait renvoyé la balle quand je l’avais taquiné au sujet de Dawn. « Charline et moi, c’est… » J’avais l’impression d’être à sa place quelques secondes plus tôt. « Charline et moi, c’est compliqué. » Vite, changer de sujet. « Sinon, aucune menace pour Esperanza ? » En espérant, qu’il allait me parler de la cité au lieu de continuer à insister avec Charline…