Nom de Code : Slade - Informations confidentielles

Saif² Khanna

Hrithik Roshan

Saif Khanna du groupe EDU au rapport! Tout le monde m'appelle Slade en général. J'ai 40 ans et je suis né(e) le 10 janv 1980 à New-Deli. J'exerce le métier de Policier et je suis plutôt modeste. Côté coeur je suis hétérosexuelle et célibataire.

 

Par où commencer alors… Déjà, je me doute de ce qu’on pourrait me demander en premier, comment un Indien à pus finir en plein cœur du Japon ? J’avoue ne pas trop le savoir non plus. Juste, que gosse on suit ses parents, sans trop poser de question. Mon père était dans les affaires, et ayant réussi à décrocher un beau contrat auprès de Japonais, il nous emmener, ma mère et moi à Tokyo. Enfin, dans la campagne même. Je devais avoir pas plus de cinq ans quand on avait déménagé, alors concernant mon pays d’origine, je n’avais pas grand souvenir, ce que je savais venait de mes parents, mais c’était la culture nipponne qui me berça et dans laquelle je grandissais.

Est-ce que la vie était facile là-bas ? Pas vraiment. C’est difficile à expliquer, mais en gros, quand vous êtes un étranger, on a tendance à vous sous-estimer, et vous devez faire vos preuves, bien plus que vos camarades. Est-ce que je m’en pleins ? Avec le recul, je me dis que cela m’avait poussé à devenir meilleur, me surpasser. Et puis, quand vous êtes d’un pays étranger, vous étiez une curiosité exotique, souvent on s’intéressait à vous et se faire des amis n’était pas si difficile. Bref, je devais bosser très jeune, sans jamais me relâcher, avec des parents toujours derrière pour vous pousser.
Je n’étais pas mauvais élève. La discipline avait un bon impact sur moi, bosseur, sérieux, je faisais de mon mieux pour atteindre les objectifs qu’on m’avait fixé, souvent au détriment d’une jeunesse banale avec ses plaisirs.

Je devais avoir pas loin de douze ans, quand j’ai commencé à m’intéresser au sport. Principalement au sport de combat. D’ailleurs, on encourageait aussi les jeunes à savoir aussi bien faire travailler l’esprit que le corps. Mais la plupart de mes camarades adoptaient soient la course ou le tennis. Moi, j’avais une fascination pour les arts martiaux, en particulier savoir manier une arme blanche comme le sabre. Mais cela coûtait une petite fortune. Si ma mère n’avait pas ouvert un resto indien à Tokyo, nous n’y serions jamais arrivés, on vivait juste, mais je remercie mes géniteurs d’avoir tant donner pour l’avenir de leur rejeton.

Que vous dire d’autres… Ma jeunesse n’avait à part ça rien d’exceptionnel. Toute ma vie semblait tracée, on fondait beaucoup d’espoir en moi, on désirait me voir devenir médecin, avocat ou pourquoi pas homme d’affaire comme mon père. Mais c’était vers la fin de mon adolescence que les choses prirent une toute autre tournure. D’abord, mon père perdit son emploi. L’affaire qu’il avait menée avec son partenaire japonais avait mal tourné. Problème judiciaire, argent disparue, etc. Il avait du mal à trouver quelque chose par-derrière et fut tenter de nous faire tous rentrer en Inde. Mais même le retour se révélait compliqué et voulu au final, travailler avec ma mère au restaurant.

Quand vous avez une famille qui gardait tout juste la tête hors de l’eau, cela pouvait dérouter de faire une brillante carrière. De toute manière, plus j’avançais, moins j’étais motivé pour devenir ce à quoi on pouvait s’attendre. Le sport, l’action… J’étais un jeune garçon qui aimait bouger avant tout. Alors, on me disait que je deviendrais un grand champion, le numéro dans une carrière olympique… Ce n’était pas pour moi. Finalement, je m’étais laissé séduire par une carrière militaire. Là, on pouvait perfectionner ses prouesses physiques et devenir meilleur. On n’était pas trop pour ce choix de carrière, même, je me souviens encore de mon père et ma mère qui criaient comme quoi, ils avaient honte que leur fils ne se montre pas plus ambitieux. Mais cela ne changeait en rien à mon objectif. Et donc la majorité atteint, je m’étais engagé.

Ne pensez pas à une carrière de malade avec « mission anti-terroriste » explosion et j’en passe. Ouaip, j’en avais vu du pays, me rendant dans des zones bien reculer en tant que soldat. J’arrivais à gravir un ou deux grades, mais sans plus. Mais je ne le plaignais pas, je faisais ce que j’avais à faire et cela me convenait. D’ailleurs, j’avais une spécialité. Comme on remarquait à quel point, j’étais un gars discret et doué avec un sabre, je faisais surtout du repérage, un peu d’espionnage et d’infiltration, mais n’imaginez pas des trucs à la Bond. Lors d’une permission, ma vie connue, un nouveau chapitre. Pas loin de mes vingt-trois ans, mes parents voulurent me marier. C’était de tradition en Inde, les mariages arrangés. Je n’étais pas contre, cependant il fut difficile de me trouver de bonnes prétendantes. Ma mère fit défiler plusieurs jeunes filles dites de bonnes familles, mais jamais cela n’accrochait. Puis, lors d’une fête, j’eus rencontré Aïko. Une jeune femme à peine plus jeune que moi. Elle faisait des études pour devenir infirmières. On avait vite flashé, et ce qui ne devait être qu’une sortie amicale au départ, devenait de plus en plus sérieux par la suite.

On était tombé raide dingue l’un de l’autre. On avait des projets pour notre avenir commun, c’était bon signe non ? Cependant, nos familles respectives ne virent trop les choses du même œil. Chacun voulait que son enfant épouse une personne du pays. En tout cas, ils finirent par céder, mais aucun ne vint au mariage. Ce n’était pas grave, nous étions heureux ensemble, on vivait la belle vie qui semblait si parfaite. Après… Quand on était soldat, ce n’était pas évident. On était souvent loin en mission. On se manquait mutuellement et on éprouvait de la joie en se retrouvant. Chaque jour, chaque heure passait l’un avec l’autre fut fêter. On aurait aimé avoir des enfants, mais cela serait compliqué, je promis de voir ce que je pouvais faire pour être plus présent.

C’était à cette époque qu’on me donna le surnom de Slade. Un petit nom affectueux. Surtout que mes compagnons d’armes trouvaient plus facile à dire que Saïf. Ne me demandez pas pourquoi. Mais c’était peu de temps après cette anecdote, qu’un drame frappa. Aïko était sortie un soir, afin d’aider sa sœur. Elle allait mal, et ne comptait que sur sa grande sœur pour l’aider, elles étaient restées très complices, malgré la vie dissolue de la cadette. Mais sur le chemin… Mon amour se fit agresser. On la retrouva ensanglanter dans une rue et conduite à l’hôpital. On ne tarda pas à me prévenir et alors, je volai à son chevet, ne perdant pas une minute pour la retrouver entre la vie et la mort. On gardait la foi, on priait à tous les dieux qui voulaient bien l’entendre… Mais ma Aïko rendit son dernier souffle sur son lit d’hôpital, me laissant… Briser.
L’enterrement fut insupportable. Même si je ne versais pas une larme, j’étais détruit, tenant par miracle debout. Les deux familles furent réunies, chose rare depuis au moins notre mariage. D’après l’enquête, une bande voulait voler mon épouse, mais s’étant défendue, ils lui auraient réglé son compte. Pendant qu’on inhumer ma femme, mes parents m’annoncèrent le même jour qu’ils comptaient repartir en Inde, me laissant donc seul. Privé de la lumière de ma vie et ayant le sentiment d’être abandonné, une rage me consuma. Je jurais de venger mon épouse.

Alors je quittais l’armée pour devenir flic. Grâce à mes états de services, on me recommanda à la police de Tokyo. Mon seul objectif était de traquer chaque criminel et les faire payer pour leurs crimes. Hélas, je ne pouvais faire respecter la justice avec mon sabre, il devait attendre dans une armoire. Au départ, j’étais très optimiste, faisant plusieurs arrestations, protégeant le plus faible face à la brute. Mais très vite, je constatais que l’ennemi pouvait venir de l’intérieur. Non seulement, je devais combattre des criminels dans la rue, mais aussi des flics corrompus qui acceptaient de quoi arrondir leur fin de mois.

Au départ, je cherchais à tout remettre en ordre, comme Gordon dans Batman. Mais je me faisais un paquet d’ennemis des deux côtés, surtout quand je viens contre-carrer les projets des Yakuzas. Oui, il fallait parler d’eux. À un moment, je découvris qu’ils n’étaient pas étrangers à la mort d’Aïko. Les voyous l’ayant agressé bossaient pour eux. La sœur d’Aïko, après l’avoir interrogeait, devait de l’argent, et pour lui faire peur, on attirait sa sœur et l’ont fait payer. Bien sûr, c’était un des petits chefs de quartier, pas un gros bonnet. Mais ils étaient quand même impliqués.
Malgré tous mes efforts, exercer devenait trop compliqué, on me mettait des bâtons dans les roues. Alors, j’ai présenté ma démission, désireux de faire régner la justice à ma façon. Mes supérieurs étaient contents de me voir partir, ça c’était sûr, mais ne se doutaient pas un seul instant de ce qui allait tomber du ciel.

Ne pouvant plus faire confiance aux institutions, il valait mieux se débrouiller seul. Appelez ça comme vous voudrez, mais j’ai décider de faire régner l’ordre dans les rues en solo. Sabre en main, flingue dans le holster, et jouant avec la moto, j’arpentais les rues de plusieurs villes aux Japon pour veiller sur les habitants. Alors oui, on disait que le pays était celui connaissant le plus bas niveau de criminalité, mais les chiffres étaient facilement falsifiables. La police arrêtait de temps en temps un voleur à l’étalage ou un tueur isolé… Mais des bandes organisées comme les Yakuzas, œuvraient sans être inquiétés. Je m’étais fais leur Némésis, trouvant un malin plaisir à mettre en déroute leurs affaires et tabassant les bandes qui bossaient pour eux et s’attaquer aux civils isolés. Cela à durer un moment, tout en se faisant plus d’ennemis aussi bien chez les criminels qui voyaient leurs chiffres d’affaires chuter, que la police où leur incompétence et quelques magouilles étaient mises à la lumière.
Impossible de dire quand prendrait fin cette quête, pour moi c’était comme une mission à remplir jusqu’à la fin des temps. Ce que j’ignorais par contre, fut quand je sauvais une nouvelle personne des Yakuzas. Peu importait les raisons de leur différent, une jeune femme se faisant tirer dessus sans défense pour moi, c’était un crime.

Blessant certains de ses agresseurs, je fis de mon mieux pour la sauver, ce qui marcha. La fille revint à elle grâce aux soins prodiguer. Elle s’appelait Shado, était plonger dans le milieu, mais les flics, au lieu de l’aider à s’en sortir, profitaient bien de sa situation. Vu que tout le monde la pensait morte, et grâce à quelques « amis » que j’ai pu me faire ces derniers temps, j’eu à cœur de la sauver. Pour ça, direction l’aéroport avec une nouvelle identité. Ainsi elle pourrait avoir une vie meilleure et loin de tout ça. Je ne la connaissais pas vraiment en fait. Car pendant que je continuais mon boulot dans les rues, elle, Shado était restait. Redevable peut-être, idiote sans doute. Et comment que j’ai gueulais en la revoyant. Surtout que pendant que je me faisais toute une bande de trafiquant, elle était intervenue, venu donner un coup de main mais finit à terre en moins de deux.

Pour la sermonner et lui aboyer de se casser, je l’avais fait de quoi remplir un livre. Mais têtue, pire que moi, insista pendant un bon moment pour me suivre, le faisant de toute manière. Elle disait vouloir aider, que j’en fasse une acolyte. Fallait croire qu’elle avait plus de volonté que moi, car j’avais fini par accepter. Mais je ne la ménageais pas. Elle voulait apprendre, elle allait apprendre à, la dure. Entrainement au combat à l’arme blanche, feu et à mains nues. Quelques bleus, cris furent faits, mais au final, elle prouva qu’elle était capable et au bout d’un moment, partie avec moi durant nos sorties en ville.

Elle n’était plus la débutante que j’eus connus, c’était une guerrière hors pair, j’en étais fière. Et en même temps que nous livrions une guerre contre nos ennemis les Yakuzas, mes sentiments pour elle évoluèrent. Au départ de la pitié, de l’agacement, du respect, puis ce fut comme une sœur, une grande amie dont je la voyais. Et avec le temps… Je ne serais dire, c’était fort et puissant. Pourtant, je me taisais, parler sentiment ce n’était pas mon genre, préférant me taire. En tout cas, nous étions toujours là l’un pour l’autre, sauver les fesses de chacun et étant présent.

Les choses pouvaient paraitre belle, mais en réalité… Comprenez donc, l’amour l’attachement… Je n’avais plus ressenti ça depuis bien longtemps et ça me faisait peur. Peur de perdre encore quelqu’un, finir abandonner ou bien voir mourir… On pouvait aussi ajouter que les différentes familles et bandes se montraient plus organisés et que tôt ou tard, s’en prendraient directement à Shado, ce que je ne pouvais accepter. Alors… J’ai dû faire ce que j’avais à faire, pour la protéger… Et sans doute me protéger aussi.

Ce n’était pas facile, par moment je doute encore de ce choix, mais ce qui est fait est fait. Avec un cadavre et une belle mise en scène, j’ai fait croire à ma mort. Ainsi, Shado me croirait mort et partirait faire sa propre vie de son côté et serait en sécurité. Moi, pour perfectionner ma disparition, j’ai demandé de l’aide à un chirurgien à qui j’ai évité de finir au fond d’un lac, un coup de main pour changer de face. Avant, j’étais aller assister à mon propre enterrement. C’était à mon image, vide, gris… Même mes parents n’étaient pas venus. Etaient-ils au moins au courant ou bien leur fils faisait trop honte ? Il y avait au moins… Shado. Je m’en voulais pour ce que j’avais fait, voyant à quel point je fis souffrir celle qui m’était la plus intime et à quel point elle tenait à moi. Pourtant, il était hélas trop tard pour faire machine arrière, surtout qu’elle risquait en découvrant la vérité de vouloir finir le boulot. Je ne lui en voudrais pas.

Avec la ferme intention d’aller jusqu’au bout, j’ai fait changer mon visage le lendemain, attendant quelques temps que les choses se calme avant de sortir. Slade était mort au Japon, il fallait donc partir. C’est alors que je découvris avec angoisse, mais sans réelle surprise, que Shado était partie dans une Vendetta pour venger son mentor. Je pourrais être fière d’elle, si seulement elle ne se mettait pas en danger, et qu’elle ne prenait pas pour le nouveau moi comme le tueur de son ami. Pendant un long moment on jouait au chat et à la souris, la fuyant à travers plusieurs pays, mais l’ayant toujours aux trousses.

Si cette épidémie eut un mérite, c’était d’avoir freiner quelque peu cette course mortelle. Soufflant un peu, je me mis à sillonner les routes, aidant du mieux que je pouvais ceux qui en avaient besoin. Besoin d’aide pour trouver de la nourriture ou sauver quelqu’un ? Je répondais présent sans rien demander en retour. Une bande de malfrats avait besoin d’une correction ? J’étais-là.
Puis… J’entendis parler de cette ville, Esperanza. Le coin ne devait être le paradis, mais semblait promettre tant d’espoir. Pourquoi pas, sans doute y trouverions-nous un coin calme et propice comme le nom l’indique, l’espoir d’une vie en sécurité. C’était à tenter. En tout cas, en route j’en parlais à ceux que je rencontrais si cela pouvait les aider. Là-bas, j’y ferais mon trou et pourquoi pas, tenter de rejoindre leur service de sécurité. L’argent n’ayant plus de réelle importance, peut-être trouverais-je l’ESPOIR de trouver des gens capables de défendre autrui…