DAWN | an iron fist in a velvet glove (natalie portman)

Dawn Osterberg

Natalie Portman

Dawn Osterberg du groupe Lucioles au rapport! Tout le monde m'appelle "Mrs. Osterberg", rare sont ceux qui m'appellent "Dawn" ou "Dawnie en général. J'ai trente huit ans et je suis né(e) le un cinq mai à Galway en Irlande. J'exerce le métier de chef de la section armée de l'EDU et je suis plutôt aisée niveau finance. Côté coeur je suis hétérosexuelle et on ne peut plus célibataire.

 

Absence maternelle.
Je n'ai jamais l'impression d'avoir eu besoin d'une mère. Papa ne m'a jamais rien caché, loin de là. Mais je n'ai jamais voulu en savoir plus. Je me suis bien développée dans une cellule monoparentale. On n'a pas besoin de deux parents, qu'ils soient de même sexe ou non. Non tout ce dont un enfant a besoin d'amour, et c'est aussi simple que ça. En fait je n'ai jamais ressenti de manque ou de besoin. Parce que je suis toujours partie du principe que "comment est ce que quelqu'un qu'on n'a jamais connu peut nous manquer". Est ce qu'elle se sent coupable elle maintenant, je n'en sais rien et honnêtement je ne veux pas le savoir.

Fusion paternelle.
Papa a toujours été la pour moi, l'homme de ma vie, celui qui ne me déçevra jamais et j'ai hérité de beaucoup de ses traits de caractère. Le calme et la droiture. Mais aussi je suppose, la froideur que je peux dégager. Nous avons presque toujours été que deux. Lui et moi contre le monde comme dans notre forteresse de solitude à nous. Lui comme moi étions bien plus à l'aise seuls qu'au milieu d'une foule. A faire des bivouacs ou des randonnées en solitaire qu'à faire du shopping comme n'importe quelle jeune femme.

Une amitié hors-normes
Très tôt je rencontre celle qui sera ma meilleure amie contre vents et marées. Hayley vient d'Amérique si je me souviens bien à ses six ans. Je n'ai jamais eu beaucoup d'ami, ni cherché à en avoir je le reconnais fort bien. Mais avec elle c'est autre chose. On n'a même pas eu besoin de se parler. On s'est vu et ... tout de suite une espèce de force invisible nous a liée et ne nous détachera jamais. Malgré les très nombreux voyages que l'on a fait à cause du travail de papa, beaucoup de gens ont défilé, elle est la seule à être restée. Et c'est bien pour la que c'est avec elle que je me suis mise en colocation à la faculté.

Une vie de baroudeurs
Etant militaire papa a souvent eu à bouger. Et j'étais toujours forcément avec lui. Ca ne m'a jamais dérangée moi, je n'avais jamais la sensation d'être déracinée de quelque part puisque ... je n'ai jamais eu le temps de planter mes racines quelques part. Et puis le côté toujours en mouvement correspond très bien à mon caractère.

Répétition du schéma.
Sportive depuis toujours, le train de vie donné par papa n'a eu qu'un seul effet sur moi. Reproduire le schéma. Je suis entrée dans l'armée sans aucune surprise pour papa ou les rares personnes me connaissant. Humble et totalement déterminée à ne jamais être considérée comme la fille Osterberg. Faire mon nom pour moi même. Pas parce qu'il est mon père mais par ce que je veux. Quand je me définit un but, je l'atteint.

Médecine et colocation
L'armée m'a payé mes études de médecine et franchement c'est le pied. Je n'ai eu aucune bourse à a voir aucune dette non plus. Et étant donné que je suis une personne assez scolaire et très têtue ... j'étais plutôt celle qui passais ses soirées la tête plongée dans les livres que à se déhancher sur le dancefloor. Sauf qu'elle était là dans ma vie. Toujours près de ma chère Hayley, elle a réussi à dompter le félin sauvage que j'avais été. Et grace à elle ... je me déridais un peu plus.

Un quintet fameux.
Hayley, Kate, Archie et Marcus. Ces quatre là ... moi qui n'ai jamais été particulièrement sentimentale, j'avais trouvé un groupe de quatre personnes en qui je savais que je pouvais avoir confiance. Une amitié un eu spéciale s'est liée entre nous tous et avec des liens bien particuliers avec chacun d'entre eux. Ils ont réussi à me faire sortir de mes bibliothèques, mes encyclopédies médicales et mes salles de sport pour me faire devenir un petit peu plus sociale. Je me suis ouverte au monde, je me suis rendue compte que la stimulation intellectuelle n'est pas la seule source de plaisir.

Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis
Et la stimulation physique est née quand je me suis mise à comprendre que Marcus ne me laissais pas indifférente. Je n'avais jamais eu de réel petits amis mais je n'étais pas non plus novice. Disons que je n'ai jamais trouvé de personne de l'autre sexe assez stimulante pour m'intéresser réellement. Et j'ai réalisé que le voir avec des filles créait une réaction nouvelle en mon for intérieur. Alors ... j'ai décidé de jouer là dessus, et de voir si c'était uniquement de mon côté. Et j'ai constaté avec plaisir que non. C'était bel et bien réciproque.

Le début de la fin
J'ai fini mes études j'étais à présent médecin et toujours dans l'armée. Les deux s'avéraient être une force. Je voyais le plus souvent possible le groupe et surtout ma nièce chérie, Melody que j'ai aimé dès que j'ai posé les yeux sur elle. Quand l'apocalypse a commencé je me suis débrouiller pour mettre à l'abri ceux que j'aimais. Mais malheureusement, je n'ai pas pu sauver mon père. Ca a été une descente aux enfers, savoir que je n'avais rien pu faire pour celui qui m'avait tout donné a été un poids que j'ai encore du mal a porter aujourd'hui. Et même si Archie, Kate, Hayley ou même Marcus me disent que je n'y peux rien qu'il n'était meme pas en Irlande ... une partie de moi est morte ce jour là.

La fin du début
Nous sommes à présent "au pouvoir". Certains nous nomment dictateurs ... d'autres chantent nos louanges ! Mais on a proposé quelque chose. Après qu'on ait pu reprendre la vie à la surface, tous les cinq nous avons développé Esperanza. Hayley a eu besoin de moi et evidemment, j'avais répondu présente. Maintenant, Marcus et moi faisons régner l'ordre dans la ville. Je m'en fiche de paraitre froide et hautaine. Je sais prendre des décisions difficiles s'il le faut. Et on n'est pas dans un monde de bisounours. La survie de l'espèce. Voila ce qui me motive. Voila ce qui me fait me lever chaque jour et me fait abattre à vue tout ce qui bouge au delà des murs d'Esperanza. Et non, je ne reste pas dans la tour d'ivoire, vous me trouverez en première ligne, une arme (ou deux) sur moi et un sourire déterminé sur le visage.