Il était une fois Marilyn...NOOON CHARLINE! - M. Charline Metzler

Marilyn ^Charline Metzler

Emily Bett Rickards

Marilyn Charline Metzler du groupe Civilians au rapport! Tout le monde m'appelle Charline ou Charlie (jamais Marilyn! J'ai horreur de ce prénom) en général. J'ai 28 ans et je suis né(e) le 19 avril à Washington. J'exerce le métier de assistante d'Archie Stenson et je suis plutôt moyenne comme situation financière. Côté coeur je suis bi et celibataire.

 

MARILYN!!!! Je replonge ma tête dans le cousin. Je déteste le prénom que ma mère m’a donné. Marilyn… Franchement est-ce que j’ai l’allure d’être une Marilyn ? J’ai beau lui dire que je veux qu’elle me nomme Charlie, ou encore Charline si elle trouve que Charlie n’est pas « classe assez pour une Metzler ». Mais non… tous les jours, tout le temps j’ai le droit à des Marilyn ci, Marilyn ca… vivement l’université. Vivement que je puisse simplement être Charlie. Oh oui vivement Harvard ! Même si là encore je n’ai pas eu le choix. Tu vas faire ce que je fais, tu vas suivre mes pas et faire du droit….Mouais, bref j’avais la tête pour étudier quasi tout. Mais moi ce qui m’intéressait c’était les maths… ou l’art. Ah oui, j’adore l’art… Mais non ce n’est pas digne d’une Metzler. Toute ma famille fait dans le droit, hors de question que je fasse autre chose. Soupire. La seule étincelle de joie c’est que je serais entouré d’autres étudiants et que j’aurais des droit à des Marilyn qui pendant les vacances. Ah vous l’auriez comprit ma mère venait d’une grande famille ou tout le monde devenait avocat (ou était marié à un), juge ou même membre du congrès. Alors que moi… bah j’étais vraiment le vilain petit canard. Non seulement je ne ressemblais en rien à ma majusteuse mère qui d’un simple sourire avait tous les hommes à ses pieds, je ne savais pas non plus parler devant une foule (je deviens rouge, je tremble et je dis tout ce qu’il ne faut pas dire)… bref je vous en passe, j’étais la déception totale pour ma mère. Sauf une chose : mon cerveau. C’était la seule chose ou je la surpassais en quelque sortes. Ayant une mémoire photographique je ne devais pas faire grande chose pendant mes années d’études. Alors vous l’auriez comprit après 4 années d’Harvard, j’ai obtenu sans aucune difficulté ma maîtrise de droit.

J’allais faire mon stage dans un cabinet prestigieux à New York lorsque ma mère décida qu’il fallait déménager. Je ne comprenais rien, elle voulait tout à coup vivre sous terre. Et après c’était moi qu’on nommait parano ? Bon d’accord j’étais une pro des conspirations gouvernementales. Mais j’y croyais fort et dure. Mais non ce n’était pas ca, visiblement Armageddon allait se produire et tout le monde devait se cacher… L’horreur. Bref je vous zappe les passages d’horreur car je tente de les oublier et avec ma mémoire photographique ce n’est vraiment pas une facilité… D’ailleurs je me souviens encore de chaque détail comme si c’était hier, j’ai même encore l’odeur de la terre et du feu dans mes narines. Horrible. La suite ne mérite pas non plus d’éloges...J’ai perdu ma mère, elle est devenue une de ses especes de zombies et j’ai erré d’un endroit à un autre. Trouvant de temps en temps un groupe de survivants avec qui je restais, jusqu’à ce que la mort nous sépare à nouveau. Mais c’est finalement avec un autre groupe de survivants (principalement des anciens militaires) que j’ai réussit à traverser le globe et attirer en Irlande. Ça devait être beau avant…. Ca m’avait l’air beau en tout cas. Mais pas vraiment le temps de jouer à la touriste de passage. Le but était d’arrivé à esperanza, et bien de gens y avait déjà laissé la peau. J’y suis arrivée.

Et me voilà à présent depuis deux mois dans cette ville.  »Charline ? » je lève la tête des archives, endroit ou je travaillais depuis mon arrivée à Esperanza. Qu’est-ce qu’on voulait encore ? J’étais allérgique à la poussière, je ne l’avais pas dit en arrivant ? « Monsieur Stenson aimerait te voir. » Eh quoi ? Moi ? Me voir ? Pourquoi ? Voilà que je tremblais comme une lycéenne devant un garcon. J’étais stupide.

Ce n’était pas comme si je n’avais jamais été avec un homme. Non non. Mais j’ai toujours été fort maladroite quand il s’agissait de garcons ou d’hommes. J’avais toujours l’art de parler et de sortir les sujets les plus mauvaises pendant le pire moment. C’est comme si mon cerveau faisait à chaque fois un court circuit lorsque je rencontrais quelqu’un qui me plaisait. Et Archie Stenson… oui, il me plaisait. Physiquement c’était un dieu. Mais en plus de cela il était intelligent et humanitaire et… je ne lui ai jamais réellement adressé la parole. Après tout c’est mon boss et voilà qu’il voulait me parler. Je ravale ma salive, et oblige mes jambes tremblante d’avancer vers son bureau. Que pouvait-il bien me vouloir ? J’avais toujours cru qu’il ne savait même pas qui j’étais. Vous vouliez me voir…. ? « Marilyn. » Arfff. Ma voix le coupait directement. Je n’étais pas Marilyn. Charline. C’est Charline… monsieur. J’ai dit que j’allais tuer tout ceux qui m’appelerait ainsi… Enfin je ferais une exception pour Archie. Je l’écoute et oblige ma langue à ne pas bouger. J’avais surement l’air complètement stupide à simplement hocher la tête comme la première des débiles. Mais si je laissais l’opportunité à ma bouche de parler, je n’étais pas sure de ne pas m’enterrer sous la honte. Non non fallait que j’hoche la tete et que j’accepte tout ce qu’il dit. Oui oui, ma mère était avocate, oui oui j’ai ma maitrise, oui oui je vais être votre assistante. EEEH ? QUOI ? On retourne en arrière. Assistante ? Pour vous ? Votre assistante ? Moi ? » Quand je vous dis qu’il ne faut pas que ma langue se mêle à une conversation… Euh d’accord j’hoche la tête, demain 10h à son bureau. Je sors de là et je vais m’enterrer dans les archives. Assistante d’Archie Stenson…. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Et surtout ai ai ai… comment est-ce que je vais faire pour ne pas paraître ridicule ? Je cogne doucement ma tête contre l’étagère. Bon allé Charlie tu es totalement apte à jouer ce rôle là. Pire t’as le cerveau de faire bien plus qu’assistante… oui oui ce n’était pas mes capacités que je redoutais…. c’était plutôt la chamade de mon coeur et le court-circuit qu’Archie créa dans mon cerveau. Ai ai ai… pourquoi est-ce que j’ai pas dit non ?